9, place Paul Saissac - 81310 LISLE-SUR-TARN 
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Du 19 mars au 30 mai 2016

Gérard BANCAL
L'oeuvre gravé, dessiné ...

Graveur et dessinateur exposer Gérard BANCAL a été un véritable plaisir !
A travers son exposition Gérard BANCAL a su dévoiler aux visiteurs sa grande maîtrise de la gravure.
 
Le musée a choisi de présenter une rétrospective de son oeuvre, au travers de 120 oeuvres retraçant son travail. Son univers quotidien a été présenté dans des vitrines grâce à ses carnets de croquis, ses matrices et ses outils.

Gérard BANCAL est attiré par les techniques anciennes, il est le Maître du noir et blanc. L'artiste est un contemplatif, en recherche de la lumière. D'ailleurs comme il le dit lui-même : "ce n'est pas la maigreur graphique ou l'économie du graphisme qui m'intéresse mais au contraire la rugosité du cuivre et donc un regard autour du noir, sachant qu'il est toujours possible de gratter ou de brunir pour revenir à la lumière."
Puis son talent l'emmène a jouer avec un égal bonheur de la couleur dans ses techniques mixtes où le fusain, la craie conté et la peinture à la colle s'harmonisent.

Son oeuvre est essentiellement figurative. Il en rapporte en particulier la nature, ces paysages, ces demeures ... Vivant aux pieds des Pyrénées, il sait repérer "l'instant suspendu", la nature intacte, au milieu des bouleversements bétonnés de l'homme ... où même là, il arrive à créer de la poésie.

Paysages, animaux, objets usuels font partie de ses thèmes privilégiés qu'il explore avec une remarquable précision et sensibilité, grâce à son sens aigu de l'observation. Ses oeuvres vibrantes créent l'émotion et incitent à la réflexion.

A partir de là, on comprend mieux sa décision de vivre à l'écart de la vie citadine, au coeur d'un paysage où le jeu des ombres et des lumières, des reliefs en creux, offre à celui qui sait observer, un spectacle permanent.

Du 18 juin au 31 octobre 2016

Le cirque au temps de Toulouse-Lautrec

La municipalité de Lisle-sur-Tarn et le musée Raymond Lafage ont été heureux de vivre une aventure extraordinaire grâce à cette exposition.

La rencontre entre Lafage et Lautrec, deux vies brèves et deux oeuvres intenses : deux météores !
Raymond Lafage a vécu 28 ans, Henri de Toulouse-Lautrec 36 ans ... On a rarement insisté sur la juvénilité de Toulouse-Lautrec ! Si peu d'années pour atteindre une telle gloire !

Pourquoi l'Artiste a-t-il choisi le cirque ?
Il se souvient que sous le chapiteau, tout numéro sans filet fait vivre le danger, l'aspect "morceau de bravoure" de chaque exercice rappelle son propre travail. L'artiste s'attache à représenter un exploit, un exercice dangereux où toute maladresse ou chute ne pardonnerait pas. Lui-même y risquait sa liberté. Il faut des années pour monter un numéro qui se déroule en quelques sécondes. Certains acrobate défient les lois de la pesanteur. La virtuosité technique de Toulouse-Lautrec confirme celle de l'écuyère ou celle de l'acrobate qui nous donne le vertige.

Lors de son internement dans la maison de repos du Dr Sémelaigne, au printemps 1899, Toulouse-Lautrec ressent la nécessité de prouver sa bonne santé mentale. Pour pouvoir enfin sortir, il réalise une série de dessins sur le thème du cirque. L'artiste revient aux sujets chers à son enfance, à toute sa vie. Le cirque fait parti de son monde enfantin, soit comme spectacle soit comme jouet. Aucun autre thème n'a été traité avec autant de constance par Toulouse-Lautrec à travers toute son oeuvre, d'autant plus que le cirque lui permet de redire au détour d'une piste son amour pour le cheval.

L'ensemble est comme vu de haut ou de loin, évoquant le recul, qu'il réussit à avoir par rapport à sa situation. La présence du bord de la piste qui le plus souvent ceint l'espace est une allusion à sa réclusion forcée.

Le 17 mai 1899, les médecins confirment "l'amélioration physique et mentale" de son état de santé permettant ainsi sa libération. A sa sortie, Toulouse-Lautrec fier de son travail affirmait : "J'ai acheté ma liberté avec mes dessins".
Ses premiers dessins sont commencés en mars et terminés en mai. Arsène Alexandre, ami d'Henri de Toulouse-Lautrec, critique d'art, inspecteur général des musées français, qui a plusieurs fois rendu visite à l'artiste à l'hôpital qualifie ce moment de "tragique aux apparences riantes !" et affirme, que les dessins "furent exécutés entièrement de mémoire, sans documents, sans croquis préalables, sans notes, points de repère ou jalons d'aucune sorte, c'est-à-dire un véritable prodige d'intelligence plastique, une de ces tentatives que beaucoup d'artistes, en effet, déclareraient de "folles", étant incapables de les mener à bien."

Du 10 septembre au 31 octobre 2016

Livre d'Artiste

Le thème de cette exposition a été proposé par le musée Raymond Lafage à Madame Claudette FERRIÉ, qui dirige l'Atelier de Gravure Croix-Baragnon à Toulouse.

Cette exposition a été possible grâce aux travaux des élèves de l'atelier qui présentaient leur travail de gravure autour de l'oeuvre de Toulouse-Lautrec ainsi que leur livre d'artiste.



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